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L'AUTEUR
Louis Selim Chedid, 82 ans, professeur honoraire de l’Institut Pasteur,
est né au Caire. Il passe son bac en Egypte, puis réussit
brillamment sa médecine à Paris. Docteur ès sciences,
il mène ses premières recherches au Collège de France
avant d’entrer au CNRS comme directeur de recherche. Ses travaux
ont été couronnés de nombreux prix et distinctions,
tant en France qu’à l’étranger.
Code Hachette : 50-0233-2
ISBN : 2-84337-291-7
Code barre : 9 782843 372919
Nombre de pages : 325
Prix : 19 Euros
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Les Chedid,
c’est bien sûr Andrée, l’épouse poète
et romancière, Louis, le fils chanteur, et Mathieu, le petit-fils,
dit M, qui déchaîne aujourd’hui les trentenaires sur
toutes les scènes de France. Mais c’est aussi une grande
famille égyptienne, avec un arrière-grand-père haut
en couleur, mécréant et consul papal, une aïeule confite
en dévotion, un oncle un peu fou. C’est enfin l’auteur
de ces Mémoires, Louis Selim, biologiste de renommée
internationale et merveilleux conteur.
Dans cette autobiographie, il nous dépeint une époque et
une société orientale aujourd’hui disparues. Tout
en petites touches et souvent avec malice, il brosse un tableau de charme,
se promenant sur la toile de son passé, égrenant les souvenirs,
s’y posant au gré de ses envies, livrant çà
et là une anecdote familiale, un événement historique,
une découverte scientifique, une rencontre. Une savoureuse traversée
du siècle où l’on croise Jacques Monod, Françoise
Dolto, Picasso, Brezinsky et tant d’autres, moins connus, qui marquent
ces pages. On n’est pas près d’oublier la visite inopinée
d’un prince arabe à l’Institut Pasteur, ni les dîners
dominicaux en compagnie de l’évêque maronite du Caire…
De ce voyage au sein d’une famille exceptionnelle qui s’achève
à Bouc-Bel-Air lors d’un concert unique réunissant
Louis et Mathieu, on revient dépaysé et enchanté.
« Déroulant sa mémoire
comme un conte d’Orient, plein d’odeurs, de saveurs, de sensualité,
l’auteur nous emmène dans l’intimité de sa famille,
au cœur de ses émotions et des ses rencontres marquantes (…). »
Nice Matin, 16 janvier 2005
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